

THIS IS THE END
ou la politique de l'Autruche
Soliloque pour un corps et plusieurs têtes
CRÉATION en salle
Tout public à partir de 14 ans
Durée prévue : 1h30
Création 25/26
Production // Compagnie MaëlströM
Coproduction // Le Tracteur – Le champ des possibles (31), théâtre du Grand Rond (31)
Soutien et accueil en résidence // La Chartreuse-CNES (30), La Fabrique Francophone (46), Le Ring-Sène périphérique (31), Théâtre Jules Julien (31), Centre culturel Bonnefoy (31), la Scène d'Anglars (46), théâtre de Codom (32)
Texte // Anne-Christine Tinel
Adaptation Dramaturgique de plateau // Chloé Duong et Renata Antonante
Mise en scène // Chloé Duong
Regard mise en scène & jeu // Renata Antonante
Interprètes // Chloé Duong et Adeline Fontaine
Création lumière // Fabien Le Prieult
Conception formes animées // Fanny Journaut
Scénographe // Équipe en cours
Costume // Équipe en cours
Consultation dramaturgique // Élise Blaché
THIS IS THE END, ou «la politique de l’Autruche», met en scène le fantôme de Marie Antoinette, errant dans les limbes au-dessus de notre monde, condamné à rejouer sans cesse sa propre fin sans jamais pouvoir y échapper. Entre volonté de puissance et déni, elle tente des comebacks plus ou moins crédibles, enfermée par sa propre légende. Jouant avec les codes de l’illusion, cette création est un soliloque qui travaille sur une variation du le corps morcelé.
Le spectacle est une fable grinçante qui questionne le «récit national» de notre société démocratique et propose une réflexion plus large sur le pouvoir et sa perte. A l’heure des autocrates décomplexés, nous voulons jeter un œil du « mauvais » côté de la barrière, chez les puissants, et questionner se pouvoir de fascination et de répulsion qui nous lie à eux. Qu’est-ce qui fait qu’au seuil de crises annoncées, qu’elles soient politiques, climatiques ou encore économiques, on puisse rester dans le déni ? Qu’est-ce qui nous paralyse dans la répétition de schémas ?
On creuse également la question du statut des femmes à une place de pouvoir et du prix qu’il reste encore à payer lorsqu’elles le revendiquent.
Le fantôme de la reine déchue, sublime et grotesque coincé dans les bégaiements de l’histoire, nous amène à questionner des motifs qui se répètent, les impasses qui semblent se dessiner dans nos sociétés et les positionnements que l’on fait le choix d’adopter, toutes œillères fermées.
" Le fantôme a toujours quelque chose à demander aux vivants. Il est porteur d’un message."
Caroline Callard, historienne / Le temps des fantômes, éditions Fayard
